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22 juin 2025 San Giorgio Maggiore

15 juin 2025 STORIA EDITORIALE DI UNA VITA

12 juin 2025 Stefano Feroci

Stefano pendant son exposé
15 juin 2025 Kathleen Ann Gonzales

8 juin 2025 - symposium Casanova in time - photos

jean-christophe igalens

6 juin 2025 Stefano Feroci
mon fidèle correspondant italien avec Casanova depuis des années

5 juin 2025 on reparle de Julia Fulpius Gavard

Julia Fulpius-Gavard eut la bonne idée de rassembler les pensées plus ou moins profondes de Casanova dans un petit livre avec une préface de Pierre Grellet l'auteur de Casanova en Suisse.
Quelques exemples :
- Pour être athée, il n'est pas besoin de science; il n'est donc pas difficile qu'un étourdit s'applique à le devenir.
- Un homme amoureux ne connait de véritable plaisir que celui qu'il procure à l'être aimé.
- La femme qui, par le peu qu'elle montre, parvient à inspirer de la curiosité à un homme, a fait les trois quarts du chemin pour le rendre amoureux, car l'amour est-il autre chose qu'une curiosité ? Je ne le crois pas et, ce qui le prouve, c'est que l'amour s'éteint dès que la curiosité est satisfaite?
- Etre bête, c'est avoir le privilège de ne jamais éprouver de l'ennui.
Un beau texte sur elle signé de Furio Luccichenti et Helmut Watzlawick.
LA PREMIÈRE CASANOVISTE
Réminiscences de Julia Fulpíus-Gavard
Par Furio Luccichenti et Helmut Watzlawick
Que parmi les nombreux casanovistes il y avait et il y a aussi quelques femmes - bien moins nombreuses que leurs confrères masculins - fascinées par le parcours et l'œuvre de l’aventurier ne doit pas étonner, même si la pruderie héritée du 19ème siècle a longtemps retardé leur "sortie du placard". Il fallait attendre les premières décennies du XXe siècle pour découvrir la première femme casanoviste, la genevoise Julia Fulpius-Gavard (1876-1935), dotée d'une solide formation littéraire et historique, connue pour ses traductions et adaptations des pièces de théâtre d'auteurs italiens (dont Bruno Brunelli, Sabatino Lopez et Pirandello) mais surtout pour son engagement social en faveur des prisonniers et internés de la première guerre mondiale guerre et - dans les années 1920-30 - des femmes sans travail et ressources. Très intéressée par l'histoire culturelle du XVIIIe siècle, elle découvrit les mémoires de Casanova et lui consacra en 1927 un premier ouvrage, une sélection de ses
Maximes (1). En 1936, une année après sa mort, son fils publia le manuscrit inédit de sa biographie de Casanova, avec une préface de Bruno Brunelli (2). Dans sa bibliographie Casanovíana (1956) Childs appelait son livre "la première biographie de Casanova écrite par une femme"(3).
Après sa mort (août 1935), Brunelli écrivit en octobre 1935 un obituaíre (In Memoriam) de son amie et collaboratrice qui ne fut publiée que deux ans plus tard, dans la Revue mensuelle (Genève-Paris) du mois de juillet 1937. Un tiré-à-part de sa notice, enrichi d’autres témoignages et de textes inédits de Mme Fulpius.-Gavard fut publié par les éditeurs de la Revue Mensuelle en septembre 1937 (4). Quelques exemplaires de cette plaquette rarissime subsistent dans des collections d'anciens souscripteurs de la Revue Mensuelle et d'amis de la famille. Nous en publions ci-après des extraits de l'obituaire de Brunelli et un bref texte de Julia Fulpius-Gavard dédié aux casanovistes (5).
JULIA FULPIUS-GAVARD 1876-1935. IN MEMORIAM
Par Bruno Brunelli
Julia Fulpius-Gavard appartenait a` une vieille famille de la Savoie: son grand-père, lorsque celle-ci devint française, avait préféré se fixer définitivement à Genève ou, plus tard, la fillette poursuivit ses études jusqu'a l'obtention du diplôme pédagogique. Elle séjourna ensuite longuement en Allemagne et en Italie et y acquit la possession parfaite des deux langues. Mariée, elle continua ses occupations intellectuelles préférées.
Madame Fulpius, qui ressentit de tout temps une grande admiration pour l'esprit latin, rappelait volontiers ses origines sardes, et souvent ses études la ramenaient vers tout ce qui était l'expression du génie italien. Pendant la guerre mondiale, elle s'employa activement à l'aide aux prisonniers alliés en Allemagne et aux internés en Suisse, ce qui lui valut, de la part du Gouvernement français, la médaille de la reconnaissance française.
Après la guerre, elle consacre beaucoup de son temps à des œuvres sociales, et notamment à l'aide aux chômeuses, beaucoup aussi à ses recherches sur le XVIIIe siècle, qui la conduisirent inévitablement à Casanova. Elle remarque combien étaient nombreux - surtout parmi les journalistes - ceux qui s’acharnaient contre Casanova pour son immoralité, laquelle, bien plus que dans l'âme du Vénitien, fleurissait comme une mode chez les aventuriers de son temps.
Alors, elle se divertit à extraire des écrits de Casanova - et non pas uniquement de ses “Mémoires” - les réflexions moralisantes, fruits d'une vaste expérience, qui reproduisaient les états d’âme spéciaux du Vénitien dans les circonstances les plus variées de sa vie mouvementée.
Le “Bréviaire de Casanova” qu'elle publia en 1927, produisit une vive surprise chez ceux qui n'avaient vu dans l'aventurier qu'un jouisseur insouciant, préoccupé avant toute chose de divertissements libertins. Il ressortait de la que sa conception optimiste de la vie provenait, chez Casanova jeune, de sa parfaite santé, grâce a quoi il considérait cette vie comme un don précieux et les douleurs comme un mal inévitable rehaussant le prix du bienfait qu'est le bonheur; puisqu'il est possible d'éprouver de la douceur dans le désespoir d'un chagrin profond. Des regrets et une certaine amertume pénétreront dans son âme à l'approche de la vieillesse.
Dès lors, il subordonnera la vertu à l'épreuve de la douleur. [. . .]
L'étude de toute l'œuvre casanovienne, qui fut nécessaire à Mme Fulpius-Gavard pour compiler le “Bréviaire”, la conduisit à d'autres recherches du même genre.
Elle voulait démontrer que dans Casanova écrivain, on trouve parfois un narrateur humoristique qui n'a pas besoin de recourir à des situations érotiques pour intéresser le lecteur. C'est ainsi qu'elle retira des “Mémoires” de nombreux épisodes amusants que l'art d'un peintre genevois commenta d’un pinceau spirituel. Nous souhaitons que l'œuvre voie le jour par les soins d'un fils de Mme Fulpius qui partage les goûts de sa mère. Celle-ci eut à faire bien des recherches patientes, sans succès, pour l'identification de la «belle et mystérieuse Henriette» que la curiosité des érudits n'est point parvenue à sortir de l'ombre ou Casanova avait voulu la cacher; il ne s'attendait peut-être pas a ce que des initiales mystérieuses ou des noms différents fussent inutiles pour le défendre contre la curiosité des investigateurs d'aujourd'hui.
Mais d'autres études de Mme Fulpius-Gavard et une brillante conférence casanovienne qu'elle fit à Genève n'ont pas été imprimées.
Elle a beaucoup écrit et peu publié, car elle écrivait plutôt pour son propre plaisir que pour le public. Il y a donc d'elle de nombreuses pièces brèves inédites, pleines de vie et d'esprit, qu'elle faisait représenter le plus souvent dans un but généreux, en faveur des œuvres auxquelles elle s'intéressait activement [. . .] ”.
Mme Fulpius prit part à aucunes compositions de revues jouées à Genève, ou on la oyait dans aucunes rôles sur la scène. Son talent était profondément humain.
Membre de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques, elle a écrit beaucoup de sayiètes et d'adaptations de pièces de théâtre italiennes, dont deux ont été jouées avec un beau succès.
Épouse dévouée, bonne mère de famille aux idées très larges. Elle était très libérale, respectant toutes les convictions sincères. Un esprit large, charitable et généreux. Bonne musicienne, elle déchiffrait avec enthousiasme et autrefois son réel talent d'accompagnatrice était souvent mis à contribution pour les bonnes œuvres.
Mme Fulpius fut une des plus actives fondatrices de l'Union des Femmes de Genève, qui s'occupait des problèmes des femmes, dans tous les aspects (sociaux, politiques, sanitaires et de travails, à initier des chômeuses.
CASANOVA ET LES CASANOVISTES
par Julia Fulpius-Gavard
Tout le monde lit ou a lu les fameux “Mémoires de Casanova, chevalier de Seingalt,” à en juger par les éditions qui se succèdent avec rapidité dans toutes les langues.
Il y a trois catégories de lecteurs des “Mémoires”: La première est composée de ceux qui ne cherchent dans cette autobiographie que les épisodes ultra-réalistes et les situations scabreuses. Leur curiosité de mauvais aloi une fois satisfaite, ils ne reviennent plus à Casanova. Et c'est tant mieux. Ce n'est pas dans cette catégorie que se recrutent les casanovistes car il y a les casanovistes ou casanoviens, comme il y a les rousseauistes et les lamartiniens.
Dans le deuxième groupe rentre l'amateur qui possède une ou plusieurs bonnes éditions des “Mémoires” alignés sur les rayons d'une bibliothèque (fermant à clé s'il a des fils qui vont encore au Collège !) Ce lecteur la n'ignore pas qu'il y a des choses plus intéressantes, dans ces nombreux volumes, que des exploits plus ou moins exagérés de don Juan. Vienne un jour de désœuvrement ou une convalescence, ce casanoviste inavoué va chercher un tome des “Mémoires” s'installe dans un fauteuil et demande au grand Vénitien l'oubli momentané de ses soucis ou de ses maux. Il savoure tout particulièrement certains épisodes, tels que celui de la fuite des Plombs ou le récit des entrevues avec Voltaire, le roi de Prusse, la grande Catherine et autres personnages considérables que Casanova aborda, sa vie durant, avec l'aisance d'un grand seigneur.
Bien qu'il ait retiré le plus vif plaisir de sa lecture, il vaut toutefois mieux ne pas demander à cet honnête homme ce qu'il pense de l'amusant aventurier ! Car il pourrait bien froncer le sourcil et répondre d'un air dégoûté: "Heu ! Laissez donc, cet hurluberlu n'est pas pour les gens sérieux !”
Ce personnage ressemble un peu, n'est-il pas vrai au gentleman qui boit de l’orangeade en public mais se confectionne à la maison les plus savoureux cocktails !
Gardons cependant d'en médire, car il finira tôt ou tard dans la peau d'un casanoviste déclaré.
Reste le troisième groupe des amateurs des “Mémoires.” On peut les appeler les amis posthumes du Vénitien. Ils forment une sorte de franc-maçonnerie répandue dans le monde entier et se recrutent parmi les dilettantes cultivés, les hommes de lettres, les artistes, les médecins, les archivistes, voir les diplomates. Peu ou pas de femmes, comme si elles gardaient rancune à Casanova de ne pas s'être laissé fixer par une de celles qu'il prétend avoir tant aimées !
L'ancêtre de ces casanoviens c'est le Prince de Ligne, l'ami fidele de Casanova, celui qui l'encouragea le plus vivement à écrire le récit de ses aventures.
La liste est longue des casanovistes notoires ; on y rencontre Alfred de Musset, Zola, Henri de Régnier Octave Uzanne, Bruno Brunelli, Pierre Louys,Stefan Zweig et, plus près de nous, Philippe Monnier et Pierre Grellet.
Tout ce monde connaît son Casanova sur le bout du doigt et s'oriente avec aisance dans le labyrinthe de cette prose exubérante. Quelques uns le jugent sévèrement, d'autres en font un demi-dieu, les uns l'admirent ou l'envient, les autres le contrôlent et cherchent à le prendre en flagrant délit de mensonge. Mais tout le clan s'accorde pour pester contre l'éditeur de Leipzig qui s'entête à garder le manuscrit dans son coffre et à en refuser l'examen.
De cet intérêt extraordinaire, suscité par un ouvrage qui a pour principal mérite sa spontanéité, sont nés une multitude de livres, de brochures et d'articles pour ou contre le génial Vénitien.
L'un de ces casanovistes passionnés, le docteur Guesde [síc, pour Guède], si je ne me trompe pas, s'est amusé à refaire pour son compte et avec les moyens actuels de locomotion, tous les voyages de Casanova, allant de Venise à Naples puis à Paris, en Hollande, en Angleterre, en Allemagne, en Suisse, en Espagne, pour finir en Bohême – aujourd’hui Tchécoslovaquie - ou Casanova termina son aventureuse existence.
Si vous allez à Venise vous y rencontrerez peut-être un de ces fidèles tout occupé à découvrir la demeure de Casanova ou le couvent de Murano, témoin des folies de ce joyeux garçon, prototype du Vénitien dissolu mais cultivé de son époque.
C'est grâce aussi aux amis véritables de ce prestigieux personnage qu’un autre Casanova que celui des “Mémoires” nous a été révélé. Un Casanova qui a laissé au château de Dux d'innombrables manuscrits traitant de morale, de poésie, de philosophie, d'économie politique, de mathématiques même, tant étaient prodigieuses sa mémoire, sa culture et son intelligence.
Cet autre Casanova, celui des dernières années est infiniment émouvant mais il ne saurait nous faire oublier celui qui relata avec tant de naturel et de désinvolture les dessous de la petite histoire de son siècle.
Octobre 1933
Julia Fulpius-Gavard
( 1) Bréviaire de Casanova. Pensées choisies dans les œuvres du Chevalier de Seíngalt. Préface de Pierre Grellet. Lausanne, Éditions Spes, 1927.
(2) L'ouvrage a paru sous le titre: Les aventures tragi-comiques de Casanova. Paris et
Neuchâtel, chez Attinger, 1936. Il contient la liste des pièces de théâtre traduites par Mme
Fulpius-Gavard.
(3) L’histoire du casanovisme au féminin doit encore être écrite, Après Mme Fulpius-Gavard il fallait attendre l'année 1950 pour découvrir une autre femme auteure d'une étude approfondie sur Casanova, Margherita Sarfatti (Casanova contra Don Giovanni). Ici il est nécessaire de distinguer les auteurs féminins qui ont poursuivi leurs recherches et publications casanoviennes de manière continue de celles qui n’y ont consacré leur temps qu’occasionnellement. Parmi les premières il faut mentionner dans l'ordre chronologique de leur apparition sur la scène de la littérature casanoviste Angelika Hübscher (1955), Marie-Françoise Luna (1966), Martha A. Alden (1973), Luciana Alocco Bianco (1976), Chantal Thomas (1984), Cynthia Craig (1991), Marina Pino (1991), Gillian Rees (1992), Lydia Flem (1993), Ruth Bombosch (1994), Suzanne Roth (1997), Ilona Kovacs (1997), Catherine Toesca (1998) et Sabine Herrmann (2008). D'autres auteurs féminins ont publié des contributions spécifiques sur des aspects particuliers du parcours ou l'œuvre du Vénitien sans faire de lui un thème central de leurs recherches, p.ex. Elena Pompilj (1976), Emanuela Zucchetta (1988),
Renata Targhetta (1988), Barbara Evers (1990), Sylvia Ostrovska (1994), Maria A. Fabbri
Dall'Oglio (1998), Eva Eckstein (1998), Leda Vigliardi Paravia (1998), judith Summers (2003),Isadora Rose-Viejo (2005), Catherine Brebion (2005).
(4) (Bruno Brunelli et.a1.), Julia Fulpíus-Gavard 1876-1935. In Memoriam. Témoignages -
Pages retrouvées. Genève-Paris, 1937, 16 pp..
(5) V. aussi Intermédiaire ii, p. 42.
5 juin 2025 ultimo casanova
Exposition bibliographique et documentaire du 3 juin au 20 juillet 2025
À l'occasion du tricentenaire de la naissance de Giacomo Casanova (1725/2025), l'exposition réunit pour la première fois quelques-unes des traductions les plus représentatives de ses Mémoires, titre sous lequel l'Histoire de ma vie est communément connue, publiées seulement en 1822, mais diffusées internationalement. L'ouvrage représente en quelque sorte le paradigme des processus d'adaptation culturelle, linguistique et sociale propres à un texte, expression de la culture du XVIIIe siècle, mais qui a su traverser le temps et l'espace pour susciter curiosité et intérêt jusqu'à aujourd'hui.
Écrits à l'origine en français, mais publiés en traduction allemande puis retraduits en français, les Mémoires de Casanova ont progressivement paru en 53 langues différentes, dans des éditions rares et fragiles, parfois en tirages limités ou réservées à un public restreint, agrémentées d'illustrations ou de papiers précieux : des éléments qui les ont rendus très recherchés sur le marché des antiquaires. Cette initiative, organisée en synergie avec la Bibliothèque d'Area Linguistica (BALI) et avec le soutien de la librairie ancienne Drogheria 28 et de Finarte Auctions, s'inscrit dans le cadre des activités de recherche et d'étude sur Casanova promues par le Département d'Études Linguistiques et Culturelles Comparées de l'Université Ca' Foscari dans le cadre du Projet d'Excellence MUR 2023-27.
Inauguration
Mardi 3 juin 2025, 16h45

29 mai 2025 Casanova en son temps

8 mai 2025 le palais Bragadin

5 avril 2025 colloque Casanova européen
4 avril 2025 Gateau d'anniversaire de Casanova
C'est Kathleen Ann Gonzales qui a invité Casanova à un gateau d'anniversaire
2 avril 2025 300ème anniversaire de la naissance de Giacomo Casanova
Il est difficile d'oublier cette date pour nombre de casanovistes. Il existe maintenant un musée Casanova à Venise. Le carnaval de Venise était dédié à Casanova en début d'année et les symposiums se succèdent jusqu'en fin d'année. Il ne manque plus qu'une chose pour satisfaire pleinement les casanovistes : retrouver les pages du manuscrit égarées par Laforgue.

2 avril 2025 bureau de Casanova à Duchcov

2 avril 2025 le fauteuil de Casanova

2 avril 2025 bureau de Casanova par Gugitz

29 mars 2025 Giacomo Casanova le mythe d'un aventurier

Antonio Trampus est professeur titulaire d'histoire moderne à l'Université Ca' Foscari de Venise. Il traite principalement de l’histoire de la culture, de la société et de la pensée politique, avec une référence particulière au XVIIIe siècle européen et aux Lumières. Il a étudié la figure de Casanova et son univers pendant trente ans, de 1992 à 2014 en tant que co-rédacteur en chef de la revue internationale « L’Intermédiaire des Casanovistes » et depuis 2018 en tant que directeur de la revue « Casanoviana ». Parmi ses livres : La Franc-maçonnerie à l'époque moderne (Laterza, 2001), Le droit au bonheur. Histoire d'une idée (Laterza, 2008), Cartes du temps. Histoire et autres sciences modernes (Unicopli, 2021), Alphabet Casanova. Épisodes choisis de l'histoire de ma vie, traduits et commentés (Mondadori, 2024).
10 mars 2025 colloque international cellf du 02/04/2025 au 04/04/2025
1er mars 2025 Casanova et la Montpelliéraine
1er mars 2025 IL CENACOLO
Conférence de Kathleen Ann Gonzales au club ILCENACOLO le 6 mars 2025
Venez célébrer le 300e anniversaire de Casanova. L'Aventurier italien est né le 2 avril 1725, et Il Cenacolo se joindra à de nombreuses autres institutions italiennes pour célébrer le tricentenaire de sa naissance. Alors que Venise l'a déclarée l'année de Casanova, avec la saison Carnevale qui lui est dédiée, Il Cenacolo ne consacrera que notre déjeuner de mars à l'apprentissage de ce célèbre italien. Kathleen Gonzalez a écrit plusieurs livres sur Casanova, dont plus récemment un livre sur les voyages de Casanova à Rome, intitulé Flirting with Fortune: Casanova in Rome. Elle partagera ses connaissances approfondies de Casanova avec le club. C'était vraiment une personne aux multiples visages. Parmi ses nombreux talents se trouvaient celui d'un aventurier, d'un joueur, d'un violoniste, d'un trompeur de confiance et d'un bibliothécaire. Venez en apprendre plus sur ce célèbre italien.

25/02/2025 musée consacré à Casanova
Présentation Le Palazzo zagoruri annonce la naissance du musée consacré à Casanova
Venise, la ville qui a donné naissance à Giacomo Casanova, aura un musée qui lui sera dédié, qui verra la lumière en 2025 au Palazzo Zaguri dans le campo San Maurizio. Le projet, fruit d'années de travail et de recherche, est promu et parrainé par la Fondation Giacomo Casanova, dirigée par le président Mauro Rigoni. En avril, il sera présenté en avant-première pour la presse et le public, en anticipant l'ouverture prévue pour septembre.
Le choix du Palazzo Zaguri n'est pas accidentel: Casanova a trouvé à Pietro Zaguri, propriétaire du palais, un ami et un mécène. De nombreux documents historiques confirment la relation entre les deux et on sait que Casanova a séjourné à plusieurs reprises dans le palais. L'emplacement, en plus de la valeur historique, offre un contexte stratégique et une structure imposante: cinq étages, 35 salles et un espace d'exposition idéal pour accueillir un musée innovant, dédié à un caractère aussi multiforme.
Le musée, explique l’organisation, sera plus qu’une simple exposition: «Il est proposé comme un espace immersif et interactif – le Palazzo Zaguri – où le visiteur sera le protagoniste d’une expérience unique. Grâce aux technologies de pointe, le musée offrira des itinéraires expérimentaux et multimédias, une réalité augmentée et virtuelle pour revivre la vie et les voyages de Casanova, des événements et des expositions temporaires, ainsi que des espaces dédiés à la recherche et à la formation, tels que des bourses et des collaborations avec des établissements universitaires.
"Casanova retourne chez lui - commente Mauro Rigoni - Ce musée ne sera pas seulement un hommage au passé, mais un point de référence pour l'avenir. Notre but est de raconter une histoire authentique, donnant une nouvelle vie au mythe de ce personnage à travers une expérience moderne et attrayante. Après 2025, le Palazzo Zaguri deviendra le siège permanent du musée, offrant une valeur ajoutée à l'offre culturelle et touristique de Venise.
L'objectif est de créer un laboratoire culturel en évolution, également à travers diverses initiatives: présentations de livres et de recherches universitaires, collaborations avec des artistes contemporains, événements consacrés à la figure de la culture de Casanova et Venetian. Un comité scientifique international sera choisi «pour assurer une approche rigoureuse et novatrice dans le récit du personnage», et le musée « sera également un point de rencontre pour les meilleurs érudits de Casanova dans le monde entier ».
21 février 2025
Hommage à Casanova

8 février 2025 chateau de Seneffe
8 février 2025
court métrage par la compagnie De Capes et de Mots
2 fevrier 2025
1er février 2025
Casanova poète : Un livre édité par Stefano Feroci et Francesca Boldrini
Giovanni Giacomo Casanova
pubblicato da De Piante Editore

13 decembre 2024
Stefano Feroci me signale un site donnant la liste de quelques manifestations de 2025
- 7/02/2025 - convegno internazionale di studi “Casanova c’est moi. Casanova personaggio e scrittore”
- 4/03/2025 - conferenza spettacolo “I carnevali di Casanova”
- 18/03/2025 - conferenza “Casanova riabilitato. La ricerca e il collezionismo”
- 8/04/2025 - lezione inaugurale “Casanova e la malinconia”
- 8-9/04/2025 - convegno internazionale “The image of women in the female correspondence of Giacomo Casanova (1725-1798)”
- 29/04/2025 - conferenza “Casanova dalla tavola alla cabala: ricette e finzioni di un gastronomo esoterico”
- 6/05/2025 - conferenza “Casanova autore: l’Histoire de ma vie e non solo. Scrivere e pubblicare nel Settecento”
- 13/05/2025 - conferenza "Casanova inarrestabile viaggiatore. Europa senza confini nel ‘secolo dei lumi’”
- 20/05/2025 - conferenza spettacolo “El Giacometo desmissià" e "Il fantasma di Casanova tra pagina e scena del Novecento”
- 30/05-15/09/2025 - mostra “Giacomo Casanova: porti e approdi tra Istria, Dalmazia e Costantinopoli”
- 4-7/06/2025 - convegno internazionale “Casanova in Time”
- 21/11/2025 - giornata di studio “I carteggi di Casanova e dei casanovisti”
19 octobre 2024
Études, projets et recherches sur la vie et les travaux de Giacomo Casanova
La légende de Giacomo Casanova (Venise 1725 - Dux/Duchcov 1798) a souvent terni ses nombreux talents en tant qu'érudit, historien, philosophe et homme au sens le plus large du terme selon l'esprit du XVIIIe siècle. Sa réputation de libertin ou de séducteur en série a submergé ses expériences en tant que prêtre, soldat, diplomate, espion, joueur et, surtout, écrivain et romaniste.
Ce site rassemble les résultats de projets et de recherches lancés il y a plus de trente ans par le biais d'un réseau international d'universitaires et de spécialistes de la vie et de l'œuvre de Casanova.
15 octobre 2024
Un livre de Kathleen Ann Gonzàles qui vient de sortir:

7 septembre 2024

Stefano Feroci me signale un nouveau livre de photographies sur Casanova à Venise par Marco Giacomo Tirapani
Une histoire sur Venise et Casanova, ce n'est pas une mince affaire, le fruit de l'insouciance plutôt que du courage : passez par Venise, mais Casanova... Depuis sa disparition, d'illustres casanovistes ont mené des recherches et des études approfondies sur lui et sur sa vaste œuvre littéraire, la commentant et la reproposant, remplissant les rayons des bibliothèques et des librairies de nouveaux livres. Des conjectures, des théories, qui ont accentué ses vices et reconnu, souvent difficilement, ses vertus. Actuellement la ville et ses institutions veulent donner ensemble un nouvel élan au casanovisme : l'activité est fébrile puisque l'année en cours marquera le bicentenaire de ses Mémoires et en 2025 le tricentenaire de sa naissance. Mais ce n'est pas tout pour Venise car 2024 est aussi l'année de Marco Polo et la ville est prête à rendre hommage, 700 ans après sa mort, au plus grand voyageur du monde. « Un message d'espoir, de paix et de fraternité ». Le but de cette histoire est de présenter Casanova, non pas comme un homme éloigné de cette époque, le "mouton noir", mais plutôt comme un vénitien de tendance comme les autres, nobles et roturiers, voués aux mêmes pratiques, tous parfaitement intégrés dans l'immoralité. , société vénitienne du XVIIIe siècle intimement corrompue et lubrique. Casanova du XVIIIe siècle, moment historique complexe et proche d'un déclin inévitable, réalise dans ses Mémoires un récit d'actualité d'où, entre anecdote et autre, surgit un personnage certainement obscène et enclin à la lascivité, pas plus que bien d'autres. important mais beaucoup moins célèbre que lui. Intelligent, cultivé, capable, il est clair qu'il a simplement profité des opportunités que lui offrait cette vaste offre éhontée, remarquez, pas seulement charnelle : peut-être une telle amertume à son égard vient-elle du fait d'avoir été un chroniqueur de ce déclin, d'avoir mettre Cela indique-t-il les vices et les mercenaires des puissances fortes ? Casanova, comme nous le rappelle Piero Chiara, a été confiné par les historiens et les hommes de lettres du XIXe siècle à la littérature pornographique et parmi les aventuriers, comme si avoir vécu en osant tout avait été moralement négatif, motif de dédain et d'horreur. Il a toujours fait rimer sa passion pour la gent féminine avec son amour profond pour Venise qui dans ce récit, loin d'être un guide, la présente de manière simple, en donnant d'importantes informations historiques, toujours libres de tons complices et de jugement, mais avec le sourire. , tout comme le ferait un ami. Avant de laisser place à la lecture, je voudrais rapporter son auto-absolution qu'il a écrite avant sa mort, résultant probablement de la comparaison entre sa vie et celle de nombreuses personnes connues dans le passé qui n'en étaient certainement pas dignes et pas seulement à son avis. : "Je reçois et je reçois tous les passeports spirituels nécessaires pour qu'un chrétien puisse entrer, après cette vie terrestre, dans le séjour des bienheureux immortels."
12 août 2024

3 juillet 2024
Casanova en musique
Fondazione Orchestra Regionale Toscana
Via Verdi, 5 - 50122 Firenze
info@orchestradellatoscana.it

1er juillet 2024
Colloque international à l’occasion du tricentenaire de la naissance de Giacomo Casanova (1725-1798) les 2,3,4 avril 2025
plus d'informations sur le site
Casanova in time : Symposium in Venice les 3,6,7 juin 2025
symposium organisé par Kathleen A. González
18 mai 2024
A venir le 30 mai 2024
Museo Correr Presentazione del volume PIETRO GRADENIGO E I NOTATORI
16 mai 2024 des parutions à venir
14 mars 2024 Mauvaise nouvelle
Stefano Feroci vient de m'apprendre le décès du Maestro Luigi Pistore.
Il est décédé le 20 décembre 2023 à l'âge de 56 ans.
Il dirigeait la Fondation Casanovacliquer pour se connecter

14 mars 2024 Bonne nouvelle
Symposium sur "Casanova l'aventurier exemplaire" le 10 avril 2024




14/03/2023 : Casanova Gleanings N° 1
Je viens de retrouver dans ma petite bibliothèque casanovienne cet exemplaire est complet et en parfait état. Si un casanoviste est intéresser faire une offre.
